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MOSAIK RADIO - LE PORTAIL - Page 26

  • LYCEES : LES LIVRES DE LA COLERE

    ECOL1.jpgLa région IdF demande à l'Etat de participer au financement des manuels scolaires

    Le président de la région IdF Jean-Paul Huchon (PS) et la vice-présidente PCF Henriette Zoughebi (lycées) ont demandé mardi au gouvernement d'"assumer les conséquences financières de ses décisions sur la réforme des lycées et de participer au financement des manuels scolaires".

    Dans un communiqué, ils soulignent que "la décision unilatérale du gouvernement de mettre en oeuvre dès cette rentrée la réforme du lycée en classe de seconde crée une situation sans précédent".

    A cause des très courts délais décidés, trois mois au lieu des douze prévus par le code de l'Education, "rien n'est prêt pour la rentrée", déplorent les deux élus.

    Ils reprochent au ministre de l'Education nationale Luc Chatel de faire des déclarations sur les ressources numériques "totalement déconnectées de la réalité" et d'avoir mis "devant le fait accompli" les régions, notamment l'IdF, qui finance depuis 2001 la gratuité des manuels pour les lycéens.

    "Ce n'est que le 31 mars 2010, après les délais légaux de vote des budgets des collectivités, que le conseil régional a été informé du remplacement complet des ouvrages", indiquent les responsables régionaux.

    "Le budget régional 2010, adopté en décembre 2009, ne pouvait donc prévoir cette dépense supplémentaire de 20 millions d'euros".

    M. Huchon et Mme Zoughebi soulignent avoir "alerté à plusieurs reprises avant les vacances le ministre de l'Education nationale sur ce dossier" et que M. Chatel n'a pas répondu à leur courrier du 15 juillet.

    Ce dernier "doit cesser de mépriser les jeunes, les familles et les élus", écrivent-ils, demandant à nouveau "que l'Etat contribue au financement des manuels scolaires des lycéens, comme il le fait pour ceux des collégiens".
  • UN PAYS DE PLUS EN PLUS INEGALITAIRE

    De nombreux économistes, prenant référence des données de l'INSEE constatent que les inégalités salariales et scolaires persistent sans diminution notable sur les 20 denières années. L'accès aux grandes écoles pour les enfants d'origine sociale défavorisé s'est refermé.

    La hausse du chômage, la précarisation grandissante rend de moins en moins aisé l'entrée sur le marché du travail. Il est de plus en plus difficile de garder son emploi et ceci pour toutes les catégories professionnelles , les non qualifiés étant les plus touchés. Selon certains experts la relation avec l'emploi est dans une situation de "fragilisation généralisée".
    La perception face aux inégalités se modifie. Les inégalités, qui hier étaient imputées au système économique, sont aujourd'hui imputés aux individus liés à une contre-performance scolaire ou professionnelle.
    Il s'agit comme aux Etats-Unis de culpabiliser l'individu et non son systéme économique et politique. La formidable pression des médias gouvernementaux et patronaux dans ce sens explique très largement cela.

    Avec les hauts salaires qui explosent, la baisse des impôts sur le revenu pour les plus riches, la disparition progressive de l'impôt sur la grande fortune, la révision de la fiscalité successorale, aujourd'hui se crée au même moment une nouvelle classe de rentiers particuliérement stérile pour l'économie.
    Les écarts deviennent ainsi insupportables et peuvent expliquer les accès de fiévre face à ces injustices.

    Pour de nombreux spécialistes, il est temps de réactiver la machine à redistribuer les revenus.

    (article inspiré du forum de la régulation 2003, école normale supérieure de Paris).
     
    PUBLIE PAR OIKONOMIA, DU GROUPE E-MOSAIQUE

  • ENVIRONNEMENT / LES ENERGIES

    Enjeux énergétiques : Préparer l'avenir.

    Comment maintenir et renforcer la croissance économique, forcément gourmande en énergie, sans remettre en cause l’indépendance énergétique de la France... tout en participant à l’indispensable effort mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
    Tel est, en résumé, l’enjeu de la politique énergétique française. Notre pays ne manque pas d’atouts pour y répondre de façon satisfaisante. Son potentiel nucléaire, développé depuis le milieu des années 70, lui assure une indépendance énergétique remarquable pour un pays pauvre en matières premières, et contribue à ses bonnes performances dans le domaine de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
    Il ne s’agit pourtant pas d’une panacée : outre le problème de la sécurité, toujours d’actualité dans un contexte de course à la rentabilité, l’industrie nucléaire doit affronter de vraies questions quant aux traitement des déchets qu’elle produit.
    Et le renouvellement du parc de centrales, à partir des années 2015-2020, impose de prendre aujourd’hui des décisions impliquant de lourds investissements.

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