Petites cités des Cévennes ardéchoise, à une quinzaine de kilomètres d'Aubenas, adossées au volcan de Souilhol, Meyras et Neyrac-les-bains ne sont séparées que de trois kilomètres par la voie romaine : la voie Domituis.
Meyras est un village médiéval où deux châteaux se font face : le château de Ventadour est un château fort du XII°, avec des éléments architecturaux de différentes époques. Après avoir été abandonné durant les guerres de religions et utilisé après la révolution française comme carrière de pierres, il est depuis 1969 en restauration. Le château de Hautségure est une petite forteresse du XVI° dominant la vallée de l'Ardèche, avec échauguettes (sentinelles), mâchicoulis (ouverture pour jeter des pierres et des matières brûlantes) et une tour avec escalier à vis.
En vous promenant dans le village vous apercevrez de belles bâtisses en pierres de taille, un pont romain et l'église romane St Etienne dont le clocher du XVI° possède quatre étages, des gargouilles, des contreforts, une tourelle et une récente toiture en tuiles vernissées et le portail gothique flamboyant en pierre volcanique. Traversez la Rue Grande, aux belles maisons de pierre d'époque renaissance, pour arriver sur l'ancien relais de muletier et son pigeonnier.
Vous découvrirez aussi, à travers les rues et ruelles, des scènes peintes en trompe l'œil retraçant la vie du village dans les années 20.
Environnement
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BIENVENUE A MEYRAS !
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HISTOIRE : 25 JANVIER 1910 - TERRIBLE INONDATION A PARIS
La première inondation connue dont a souffert Paris remonte à l'an 585. Cette première catastrophe pose d'ailleurs un problème puisque Grégoire de Tours nous parle de « plusieurs naufrages » s'étant produits « entre la Cité et l'église Saint-Laurent ».
La Seine venait battre notre actuel carrefour Strasbourg-Magenta. Cela paraît peu croyable ! Et pourtant le détail donné par le premier historien de notre histoire est exact. A cette époque devait encore subsister un bras de la Seine, marécageux la plus grande partie de l'année, et reliant notre port de l'Arsenal à notre place de l'Alma en passant par l'emplacement de la Bastille, de la République, des rues du Château-d'Eau, Richer, de Provence, des Mathurins, de Penthièvre, du Colisée et Marbeuf.
En période d'inondations, la Seine devait sans doute s'étendre jusqu'à ce bras qui, en temps normal, servait de « canal de sûreté ». La rivière retrouvait ainsi ses anciennes limites. Car il y a des millénaires, le fleuve s'étendait de Notre-Dame-des-Lorettes à Saint-Sulpice. Le Champ-de-Mars, Grenelle, le faubourg Saint-Germain, les grands boulevards, l'Opéra, tout était noyé.
Aujourd'hui, lorsqu'on prend la rue de Provence et la rue de Sèvres, on suit les anciennes berges de la Seine.
Les Parisiens de 1910 furent tout étonnés de voir de l'eau gare Saint-Lazare et le square Louis XVI transformé en lac : la Seine , durant cette semaine tragique, revenait chez elle et reprenait tout bonnement son lit d'autrefois.
Longtemps d'ailleurs, des marais subsistèrent de la rue des Petits-Champs à la rue de Provence, et Regnard, regardant de ses fenêtres les chemins de la Grande-Batelière et de Chantereine, affirme que « l'oreille et la laitue » y poussaient à profusion.
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INSOLITE / L'APPEL DES MONTAGNES
Contre Sarkozy, l'appel citoyen des sommets
La semaine dernière, sur une dizaine des plus hautes montagnes du pays, des alpinistes citoyens ont affiché leur colère face aux politiques contraires aux valeurs essentielles de la République. Retour sur une manifestation inédite.
Là-haut, l’air est plus pur. Sous les nuages, la France de tout en bas, celle des terrains évacués et des chasses privées, celle des retraites sabrées et du bouclier fiscal, celle d’une Révolution effacée et d’un Ancien Régime restauré, un pays où, méthodiquement, le pouvoir en place aujourd’hui, Sarkozy et consorts, arase les libertés, écrête l’égalité et ratiboise les fraternités. Le week-end dernier, des dizaines d’alpinistes, professionnels de la montagne ou amateurs, femmes et hommes, jeunes ou vieux, ont escaladé plusieurs montagnes emblématiques des Alpes et des Pyrénées pour contester au sommet des politiques du gouvernement contraires aux valeurs essentielles de la République. Du Mont-Blanc (4 810 mètres) au pic du Midi d’Ossau (2 885 mètres) en passant par la Meije (3 983 mètres), la dent Parrachée (3 697 mètres), le Grépon (3 482 mètres), l’aiguille de la République (3 305 mètres), bien sûr, et d’autres cols encore, les participants à ces « ascensions républicaines » ont voulu souffler au pays, depuis ses cimes, la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » pour dissiper les vents mauvais.}}}