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Sport

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    Martial Mbandjock, reçu à l’Élysée, recalé en boîte

    Martial-Mbandjock.jpgSamedi dernier, relate le Canard enchaîné, Martial Mbandjock, tout frais triple médaillé aux championnats d’Europe d’athlétisme, se présente avec des amis à la porte d’une discothèque courue de la banlieue lilloise, La Fabrik.

    Ses pointes et son maillot bleu sont restés aux vestiaires, Mbandjock est habillé chic et a réservé une table. Peine perdue, poursuit l’hebdomadaire, ce soir-là, comme le chante Zebda, «ça ne va pas être possible».

    Le patron de la discothèque réfute tout racisme à l’entrée. Officiellement, quand la boîte est pleine, seuls les habitués rentrent. Le même ajoute que Mbandjock aurait dû glisser à l’oreille du physionomiste qui il était, «et on l’aurait laissé entrer». Pas le genre de l’athlète français, né à Roubaix, qui a préféré rebrousser chemin.

     Trois jours plus tôt, Martial Mbandjock était reçu à déjeuner à l’Élysée et défilait sur les Champs. On y célébrait alors «l’amour du drapeau» (Roselyne Bachelot), et à l’UMP les valeurs de «générosité» et d’« enthousiasme » des Bleus. Du podium aux portes qui claquent, ça va vite. Même pour un sprinter.

    Lionel Venturini, l'Humanité