Princesse- Indienne-musulmane-musicienne-Anglaise-espionne-héroïne de la 2 ème guerre-victime des camps Nazis... C'est Noor Inayat Khan, au destin hors du commun!
"Alors que les Allemands procèdent à des arrestations massives, elle refuse de rentrer en Angleterre sur le conseil de ses supérieurs afin de ne pas laisser ses camarades français sans communications."
Elle est passée de "la cour du tsar de Russie aux services secrets britanniques, en passant par le Paris des années folles, avant de mourir dans le camp d’extermination nazi de Dachau."
" La Grande-Bretagne a rendu hommage à cette héroïne de la 2e guerre mondiale, le 8 novembre, en érigeant sa statue à Londres." janvier 1914, naissance de Noor-Un-Nisa Inayat Khan à Moscou, par son ascendance paternelle, elle est une princesse musulmane soufie, morte le 13 mars 1944 au camp de Dachau, elle fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret britannique du Spécial Opération Excutive (SOE), et premier agent féminin à être envoyé en France comme opérateur radio, elle rejoignit le réseau PHONO en juin 1943.
Pendant ses quatre mois d’activité dans la région parisienne, elle maintint le contact radiotélégraphique avec Londres, l’informant sur les terrains de parachutage et sur les réseaux. Elle réussit à transmettre vingt messages, malgré l’environnement particulièrement dangereux et aux moyens de détection radiogoniométriques que l’ennemi concentra sur son émetteur.
Mais elle fut finalement trahie, arrêtée, emprisonnée, reprise deux fois à l’occasion de tentatives d’évasion, déportée, maintenue à l’isolement et enchaînée pendant neuf mois à Pfozheim et exécutée à Dachau sans avoir jamais parlé ni coopéré avec l’ennemi.
Noor Inayat Khan fut la troisième femme à qui le Royaume-Uni ait décerné la George Cross, Elle fut également décorée par la France de la Croix de guerre.
LA MORT TRAGIQUE D'UNE HEROINE
Le 13 mars 1944, au matin, à Dachau, quatre femmes sont emmenées jusqu’à un mur situé derrière le four crématoire. Leurs vêtements sont arrachés, elles sont violemment battues. Selon un témoin oculaire qui écrivit 14 ans après les faits, « Noor est rouée de coups par l’officier SS qui dirige le camp. Il s’est acharné sur elle avec une violence inouïe.
Elle n’a pas pleuré et elle n’a rien dit. Quand il a été à bout de souffle et que la jeune femme n’était plus qu’un tas de chairs ensanglantées, il lui a dit qu’il allait la tuer. Le seul mot qu’elle ait dit avant qu’il ne lui tire une balle dans la nuque, c’est "Liberté !" ». Mortes ou mourantes, les quatre femmes sont brûlées dans le four crématoire. L’officier SS, Friedrich Wilhelm Rupert, sera condamné pour d’autres crimes et exécuté en mai 1946.
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