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ACTUSe - Page 2

  • CHILI : 1973 - 2013 : 40 ANS DÉJÀ ! SPECIAL ANNIVERSAIRE !

    chili_allende_pinochet_18b_hr_fr.jpgAu matin du 11 septembre 1973, le palais présidentiel de la Moneda est cerné et bombardé. Le président socialiste Allende annonce à la radio :

    «Qu’ils le sachent, qu’ils l’entendent, qu’ils le gravent en profondeur : je ne laisserai la Moneda qu’à la fin du mandat que m’a donné le peuple, je défendrai cette révolution chilienne et je défendrai le gouvernement car c’est le mandat que le peuple m’a confié. Il n’y a pas d’alternative. Ce n’est qu’en nous criblant de balles qu’ils pourront empêcher la volonté qui est celle de faire accomplir le programme du peuple.

    Si on m’assassine, le peuple suivra sa route, suivra son chemin même si les choses seront plus difficiles et plus violentes. Et ce sera une leçon objective très claire pour la majorité de ces gens que rien n’arrête. J’avais tenu compte de cette éventualité, je ne leur offre pas la facilité. Le progrès social ne va pas disparaître parce que disparaît un de leur dirigeants. Il pourra demeurer, se prolonger. Mais on ne peux le renfermer ni le mettre à genoux.».

    chili1973.jpgCe 11 septembre 1973, les troupes du général Augusto Pinochet assiègent le palais présidentiel de la Moneda, à Santiago. La junte, dirigée par les commandants des armées chiliennes, demande la démission du président Salvador Allende.

    Vers 9 h 30, Allende prononce un dernier discours radiodiffusé. Quelques minutes plus tard, les troupes commencent à tirer sur le palais, puis à le bombarder. Dans l'après-midi, les 50 personnes qui se trouvaient aux côtés du président se rendent aux militaires. Poussé au désespoir, Salvador Allende se suicide.

    Le coup d’état militaire, organisé avec l’aide des Etats-Unis, inaugurera une dictature avec une répression politique massive.

    2 279 morts et disparus ont été recensés dont 641 morts « dans des conditions non élucidées » et 3 197 « détenus disparus ».

    Près de 150 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques.

    Il y a eu des centaines de milliers d’exilés politiques.

    Le réseau des blogs E-Mosaïque à l’occasion de ce triste anniversaire publiera une dizaine d’articles pendant les mois d’août et Septembre pour célébrer cet évènement marquant de la tragédie humaine.


    Coup d'Etat Chili 1973 par sybelium

  • LES LARMES DE LA VIOLONISTE GRECQUE !

    La brutalité d’un régime aux abois sous la pression de la troïka et de la commission européenne qui exige toujours moins de service public et toujours plus de misère, et de l’autre côté les larmes simples, émouvantes, tragiques d’un violoniste, c’est l’image aujourd’hui de la Grèce.

    larmes.jpgL’Orchestre symphonique national de ERT qui existe depuis 75 ans dans ce pays, et qui même sous le régime des colonels pouvait s’exprimer a été supprimé en même temps que 4 chaines de télévision publique et 5 radios en quelques secondes par le gouvernement de coalition socialiste et droite qui aujourd’hui dirige la Grèce.

    L’ERT, paradoxe, qui est un établissement public pourtant bénéficiaire comme vient de le démontrer un rapport récent publié.

    Mais en Grèce aujourd’hui, la culture, l’éducation, le pluralisme deviennent les nouveaux ennemis désignés de la finance.

    A l’occasion d’un concert de soutien de l’Orchestre symphonique national à l’ERT à Athènes, les musiciens et les choristes n’ont pas pu résister à l’émotion et c’est en larmes que certains ont joué le dernier morceau : l’hymne national.

  • CUBA ET LA RECONNAISSANCE DES DIVERSITES !

    GAY PRIDE A LA HAVANE !

    gaypridecuba.jpgPlus de 300 homosexuels ont défilé samedi et dansé au rythme de la conga, avec des drapeaux arc en ciel pour la défense des droits des homosexuels à Cuba.

    Le sexologue et fille du président Raul Castro, Mariela Castro était en tête de cette manifestation qui c'est déroulée au son des tambours et trompettes

    Pendant plus d'une demi-heure, les homosexuels, habillés dans des vêtements colorés ont dansé en remontant la rue centrale de La Havane, la rue la plus fréquentée de la capitale.

    "La haine et la peur sont surmontés que par l'amour», «J'ai un fils gay et c'est merveilleux», «Je n'ai pas perdu une fille, j'ai en gagné deux." Ont témoigné plusieurs manifestants.

    «Le socialisme c’est l'unité dans la diversité», ont scandé les participants.

    Cette septième édition de cette version « Gay Pride Cubaine » témoigne une nouvelle fois de la volonté de Cuba de combattre homophobie et préjugées avec la fête mais aussi par la loi et la persuasion notamment à l’initiative du Centre national d'éducation sexuelle (CENESEX) animé par Mariela Castro dont l‘action est remarquable, et remarqué bien au-delà de l‘Ile.

    Cette manifestation a été cloturée par un gala au théatre Karl Marx de la Havane en présence de plusieurs membres du gouvernement.

     

    Article d'après presse et Télésur et Cubainformation