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Sur Mosaik Radio - Page 2

  • LIBERTE POUR MAHNAZ MOHAMMADI

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    Mahnaz Mohammadi, née le 1er janvier 1975, est une cinéaste, actrice et militante des droits des femmes iranienne, aujourd'hui emprisonnée par les autorités Iranienne en raison de ses idées.

    Mahnaz Mohammadi écrit et réalise son premier film en 2003, Women Without Shadows, produit par Amir Samavati. Ce film, parlant de la vie de femmes sans-abri et abandonnées dans un abri géré par l'État, est projeté et primé dans plusieurs festivals internationaux. Mais sa toute première diffusion internationale a lieu en France, à la Maison Internationale de Rennes, dans le cadre d'une exposition réalisée par Rebecca Rouge. Mahnaz Mohammadi contribue également au documentaire de Rakhshan Bani-Etemad, We Are Half the Iranian Population, pour évoquer les revendications des Iraniennes pendant la campagne présidentielle de 2009, dont le résultat aboutira à de grandes manifestations populaires.

    Par la suite, elle écrit, réalise et produit elle-même des documentaires, dont Travelogue, également primé. Tourné dans le train entre Téhéran et Ankara, la réalisatrice y interroge les passagers sur les raisons qui les poussent à quitter leur pays. Ce film a été projeté en 2010 dans le cadre de l’évènement Une journée à Téhéran organisé par la Cinémathèque française en présence de Mahnaz Mohammadi. C'est la dernière fois qu'elle est autorisée à quitter l'Iran. Par la suite, à titre privé comme professionnel, les autorités iraniennes lui refusent systématiquement l'autorisation de quitter le pays, y compris à l'occasion de son invitation à Cannes pour Noces éphémères de Reza Serkanian, dans lequel elle joue le rôle principal.

    Elle est arrêtée le 26 juin 2011 pour la troisième fois. Arrêtée pour la première fois en mars 2007 avec trente-deux militants des droits des femmes manifestant pacifiquement pour soutenir cinq militantes des droits des femmes pendant leur procès, elle reste en prison pendant trois semaines. Elle est de nouveau interpellée en août 2009 à Behesht-e Zahra pour avoir déposé une gerbe sur la tombe de Neda Agha-Soltan, la jeune femme de 26 ans tuée par balle par un "basij", un policier au service du régime, au cours des manifestations contre la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Arrêtée avec de nombreuses autres personnes, dont le réalisateur Jafar Panahi, elle est libérée dès le lendemain.

    Depuis sa dernière arrestation, le 26 juin 2011, Mahnaz Mohammadi est constamment sous surveillance. Elle est libérée sous caution le 28 juillet 2011, mais le tribunal conserve son passeport et lui refuse le droit de travailler3. Elle reste actuellement dans l'attente du verdict final.

    Lors du 64e Festival de Cannes, Costa-Gavras lit une lettre de Mahnaz Mohammadi envoyée de Téhéran : « Je suis une femme, je suis cinéaste, deux raisons suffisantes pour être coupable dans ce pays ».

    Depuis le 7 juin 2014, Mahnaz Mohammadi est de nouveau incarcérée dans la prison de Evin, coupable de "complot contre la République islamique” et “publicité contre le régime”, une façon de condamner ses prises de positions féministes. Actuellement, elle purge sa peine de 5 ans dans une des cellules prévues pour les prisonniers politiques.

    Sources Wikipédia

    Une pétition a été lancée exigeant la libération immédiate de Mahnaz Mohammadi et dénonçant les attaques faites à la liberté d’expression et de création dont sont victimes de nombreux cinéastes iraniens. Mosaik Radio s'associe à cette pétition.

    ► Pour signer cette pétition, allez sur :
    http://www.change.org/…/au-gouvernement-iranien-libérez-la-…

  • LES ECOUTER SUR MOSAIK RADIO

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    SHAKIRA

    Shakira Isabel Mebarak Ripoll, née le 2 février 1977 à Barranquilla en Colombie, est une auteur-compositeur-interprète colombienne.

     

    Née à Barranquilla (Colombie), ville portuaire située au bord de la mer des Caraïbes d'une mère colombienne Nidia del Carmen Ripoll Torrado, et d'un père d'origine catholique libanaise né à New York, William Mebarak Chadid. Son prénom (شاكِرة) signifie en arabe « pleine de grâce ».

     

    Ses frères et sœurs, issus d'un précédent mariage de son père, sont : Lucia, Alberto, Moises, Tonino (le plus proche de Shakira et travaille pour elle), Antonio et Edouardo.

     

    QUEEN

    queen.pngQueen est un groupe de rock anglais, formé en 1970.

    Il se compose de Freddie Mercury (chant, piano), Brian May (guitare), Roger Taylor (batterie) et John Deacon (basse). Queen naît de la rencontre, dans l’Angleterre en effervescence musicale des années 60, de deux grands artistes en devenir: Brian May et Roger Taylor.

    Le premier commence la guitare à sept ans et devient rapidement un musicien talentueux et hors normes. Son instrument: une « Red Special » entièrement conçue avec l’aide de son père ingénieur électronique, et qui l’accompagne encore de nos jours.

    CHARLES AZNAVOUR

    aznavour.jpgCe fils d'immigrés arméniens est arrivé en haut de l'affiche à force de volonté. "Je m'voyais déjà" chantait-il en 1960.

    Il aura mis vingt ans pour gravir une à une les marches du succès. Depuis Aznavour est devenu le chantre de la chanson romantique à travers le monde.

    Aujourd'hui, à 85 ans, il est un des classiques de la chanson française voire internationale. Il est né à Paris, par hasard, le 22 mai 1924.

  • LE ROYAUME SANS RACINE

    le royaume sans racines,sema kiliçkayaLe Prix Seligmann 2014 contre le racisme a été décerné à l'ouvrage de Madame Sema Kiliçkaya intitulé "Le royaume sans racines". (1)

    Née en Turquie à la frontière syrienne, l’auteur s’interroge, à partir de sa propre histoire d’enfant puis d’adolescente immigrée en France, sur les rapports de la langue et de l’identité.

    Les membres du jury ont particulièrement apprécié la qualité littéraire de l’ouvrage qui témoigne d’une belle maîtrise de la langue.

    E-Mosaïque avait publié la critique suivante de ce livre.

    Cette histoire commence en 1943, à Alep par le périple de la belle Djémélé qui après la disparition de son époux rejoint à pied avec ses 5 enfants en Turquie, Antakya, la ville où elle est née. C’était le thème du premier roman écrit par Sema Kiliçkaya,« Le chant des tourterelles ». Sema connaît bien ce pays dont elle est originaire. Elle a grandi en France où professeur agrégé d’anglais dans un lycée de Champagne elle se passionne pour l’histoire de l’immigration turque, mais aussi pour l’histoire tout court passée et présente.

    Son premier roman était déjà de très grande qualité, son deuxième est un chef d’œuvre littéraire écrit avec style et une belle écriture. 

    Il constitue et constituera sans aucun doute aussi une œuvre sociologique majeure sur l’immigration en France.

    Dans ce deuxième roman de Sema Kiliçkaya «Royaume sans racine» nous suivrons des descendants de la belle Djémélé qui comme des millions d’immigrés décident de venir travailler en France, « ce nombril de l’Europe ». D’autres préfèreront l’Allemagne « ou le mark est fort » en ce début des années 1960.

    Zora, qui a 4 ans est venue en France avec sa famille sera le personnage pivot de ce roman. Autour d’elle toute les problématiques de l’immigration seront ainsi abordées précisément avec pudeur, finesse, intelligence: la misère, la famille, l’éducation, la religion, le racisme, l’intolérance, la tradition, le travail, l‘amour, la tragédie…

    Zora qui va revenir régulièrement dans son pays d’origine, sera partagée entre celui-ci et son pays d’adoption dont elle ne reniera jamais les racines.

    La conclusion de ce roman est pourtant sans appel pour Zora et bien d’autres : « Pour moi, le français s’est fait langue familière. Cette langue est le terreau dans lequel je m’épanouis. Elle dénoue les histoires inachevées, conte celles qui, comme la nôtre, sont éternellement recommencées, celle de l’exil. »

    C’est sans aucun doute la force de ce roman. S’il concerne des immigrés d’origine Turques avec leurs propres histoires, leurs propres particularités, ce roman, cette histoire est celle aussi de millions d’autres immigrés qui ont rejoints la France au grès des aléas politiques et économiques.

    Zora aurait pu s’appeler Lolita, Karol, Tening, Amélia, Latifa, Sophia, Bao ou Françoise, Jeanne, Elisabeth…C’est aussi leurs histoires, celle de la France toute entière et de ses racines plongées au profond des millénaires, de sa naissance et de son développement. C’est aussi une histoire universelle.

    «Je suis cela même que vous voulez refouler au plus sombre de l’oubli, le souvenir de l’obscurité. Je reviens de l’abime du temps, embrase les jours passés»

    (1)«Le royaume sans racines» Sema Kiliçkaya, éditions In Octavo, prix 20,50 €

    Le Royaume Sans Racines, Sema KiliçkayaVous pouvez écouter la critique de ce livre également sur MosaiK Radio